COFFEE HOUSE SESSIONS : RÉSUMÉ DE LA PREMIÈRE SEMAINE
Il est 6h30. Je dois aller dans la chambre des garçons, faire une dernière vérification pour s’assurer de ne rien oublier, comme nous ne revenons plus à cet hôtel après. Je n’ai pas dormi du tout la nuit dernière, comme je me suis rendue compte en voyant mon radio-réveil que j’allais être dans mon lit pendant une heure seulement. Aussitôt que je suis rentrée dans la chambre, Alex, fidèle à la personne enthousiaste qu’il est, a ri de moi “parce que j’avais l’air de quelqu’un qui venait de se réveiller”… Et bien, merci, mais non, c’est moi juste après une nuit sans sommeil. Nous avons fini de tout ranger, charger chacun des items que nous ne savions pas où mettre, et nous nous sommes assurés que ce dont nous avions besoin pour l’entrevue radio et la première performance acoustique des Coffee House Sessions soient à portée de main ! Nous sommes partis à 7h20, 5 minutes en retard par rapport au planning, rendant impossible le fait d’aller se chercher un café ! Disons que nous comprenons parfaitement pourquoi ça s’appelle “Coffee” House Sessions… Le café en est une part essentielle !
Nous avons roulé jusqu’à Southampton, où nous étions attendus pour une entrevue à VoiceFM, pour leur émission du matin “The Morning Zoo”. Nous n’aurions pas pu penser à un meilleur nom pour une entrevue avec le groupe ! Ça m’a rappelé en quelque sorte le Bla Bla Bla que nous faisons le dimanche, très tôt le matin ! L’entrevue était vraiment géniale, nous avons passé un moment incroyable avec les gens, et nous avons apprécié ce temps-là ! Ça nous a fait oublier qu’il était encore très tôt !
Nous avions un petit répit avant de nous rendre à l’université de Southampton, alors nous avons décidé d’aller au Starbucks ! Nulle part ailleurs, et nous n’avions pas encore eu de café non plus… Alors c’était le plan parfait !
Le reste de la journée est passé très vite ! Nous arrivions à une université, nous nous perdions un peu, nous arrivions à trouver l’endroit où nous étions prévu au programme, Alex, Ben et Sef faisaient les balances de son avec Matt, YB filmait, Miss Isabel, Jeff et Moose parlaient aux gens présents, et je prenais des photos et twittais en même temps ! Chaque moment passait très vite, encore plus vu que les concerts eux-mêmes ne duraient que le temps de 2 chansons. Le groupe a décidé de jouer les chansons Kerosene en premier, et Where Did We Lose Each Other en second. Vous savez, le sentiment désagréable d’être sur le bord de quelque chose de vraiment très cool, mais que tu le manques ? Et bien c’était exactement ça ! Le dernier concert de la journée par contre a duré un peu plus longtemps. Les Coffee House Sessions que nous faisons sont supposés ne durer que le temps de 2 chansons, une originale et une reprise. C’est le concept. Mais les gens à l’université de Winchester étaient tellement dedans, tellement enthousiastes, que nous ne pouvions pas leur dire non quand ils nous ont demandés plus de chansons. Nous n’étions attendus nulle part après, alors nous avons décidé de faire plaisir au public, et de nous faire plaisir aussi en jouant quelques chansons de plus !
De retour à l’hôtel, nous avons tout déchargé. Il restait un peu de temps pour faire de la promotion, pendant que d’autres restaient pour pratiquer un peu plus. Nous nous sommes ensuite réunis tous ensemble quelques heures plus tard, nous avons mangé, et nous nous sommes racontés toutes les histoires vécues aujourd’hui par chacun d’entre nous. Les moments favoris, les rencontres significatives, les pensées que nous avons eues… Nous avons tout dit !
Notre premier concert est à 13h aujourd’hui, et nous ne sommes qu’à quelques minutes de l’université de Hertfordshire. Ça veut dire que nous pouvons nous permettre de dormir un peu plus ! Nous avons décidé de nous retrouver dans un café Starbucks (ouvert 24h/24 et juste à côté de notre hôtel – nous n’avons même pas à traverser la rue ! C’est l’endroit parfait !). Nous avons passé une bonne heure à savourer nos cafés Americano, ou du thé pour les 2 d’entre nous qui ne sont pas autorisés à boire du café (à notre plus grande déception) ! Et puis 12h est arrivé, nous sommes partis pour nous rendre à l’université, où nous avons été accueillis par des gens extraordinaires. Le ciel était bleu clair quand nous sommes arrivés au Starbucks. Il y avait beaucoup de nuages, mais c’était quand même très beau. Ça n’a pas duré très longtemps par contre, et dans le temps où nous sommes partis pour l’université de Hertfordshire, il faisait gris et pleuvait à nouveau. Typiquement anglais…! Et ensuite nous l’avons vu, très pâle mais très clair à sa façon… Un arc-en-ciel ! Et il était complet en plus ! Un beau rappel que même quand les choses semblent sombres, il y a toujours un côté lumineux à y trouver. Et cet arc-en-ciel nous a suivis pendant tout le trajet jusqu’à l’université de Hertfordshire, où nous avons été salués par des gens incroyables ! Il était encore très tôt, mais déjà, les gens étaient réunis dans le café où nous allions jouer. Nous avons commencé à tout installer, et ensuite nous avions une entrevue radio à faire ! Alex et Jeff sont alors partis du café pour se rendre à la station Crush Radio, celle de l’université ! Nous avons parlé du groupe, de nos différents passés respectifs, des artistes qui nous inspirent, et à quel point c’est difficile de décrire la musique de Your Favorite Enemies…! Oh, et nous avons aussi parlé en français ! C’est probablement la dernière chose à laquelle nous nous attendions en étant ici en Angleterre ! Nous sommes revenus au café où tout était prêt, et nous avons commencé le concert ! Encore une fois, 2 chansons étaient loin d’être assez ! Mais c’était un moment très senti et significatif. Aussi court puisse-t-il être, la passion des gars sur scène ne connaît aucune limite ! Nous avons eu la chance d’avoir assez de temps pour discuter après le concert, alors nous en avons savouré chaque minute ! Avoir 2 à 3 concerts par jour, et des entrevues radio, ça veut dire que nous sommes toujours pressés dans le temps ! Et ne vous en faites pas, nous étions effectivement pressés après ça !
Nous avons roulé jusqu’à l’université Queen Mary à Londres, et c’est là que la course de la journée a commencé ! Nous sommes arrivés là à la dernière minute à cause du trafic et des déviations sur la route, nous avons vidé le van, fait les balances de son, avons eu des problèmes avec l’équipement, mais Matt a trouvé une façon de tout arranger – heureusement, parce qu’il n’y avait pas de technicien de son à cette université ! Des amis nous ont rejoints pour ce concert, alors ça l’a rendu un peu plus spécial ! Juste après ça, nous avons fait une entrevue. Pas prévue, mais quand ils nous ont vus jouer, ils ont su qu’ils devaient avoir ce moment-là avec les membres du groupe !
Ensuite nous sommes allés à la 3ème université de la journée, l’université d’Essex. Nous étions supposés jouer à 18h. Nous avions plein de temps, comme nous avions quitté l’autre université autour de 16h15. Mais c’était sans compter sur le trafic. Et les routes fermées. Et plus de trafic encore. Alors ça nous a pris 3 heures pour arriver là… Ce qui veut dire que nous étions en retard ! Heureusement la scène était prête, et nous n’avions plus qu’à nous brancher et jouer. Le truc c’est qu’il y avait un match de foot ce soir-là, et le coup d’envoi était à 19h30. Les gens attendaient ça avec impatience. Je veux dire, ils étaient vraiment impatients ! Un peu comme pour un match de hockey des Canadiens contre les Bruins, ou un match de baseball des Giants contre les Dodgers. Cependant, quand nous avons commencé la première chanson, Kerosene, l’attention des gens a changé, passant de l’écran TV au groupe qui jouait derrière eux. Nous avons fini autour de 19h28. Le grand écran s’est rallumé, les gens sont retournés à leur position originale, et le match a commencé ! Juste à temps… 🙂
Il n’y a qu’une université aujourd’hui ! Nous allons à Reading, où le café qui est servi est du Starbucks… Et ce simple fait nous a rendus super enthousiastes ! Nous avons rencontré des gens incroyables, impliqués avec Amnesty International. Nous avons passé un beau moment avec eux, et c’était déjà le temps du concert. Alex a commencé en disant qu’il était content de pouvoir jouer au célèbre Reading Festival, mais qu’il s’attendait à quelque chose de différent de ce festival. Oui, peut-être que nous aurions dû lui dire que c’était l’université de Reading et non le Reading Festival. Même ville, autre ambiance…! Le concert, même s’il ne permettait pas de faire de slam, était très intense, profond et significatif. Nous sommes rentrés tôt, comme nous avions quelque chose de spécial de prévu ce soir-là… Un digital date avec les membres de notre fan club, le Secret Family Cult Club ! Nous avions décidé de tous les inviter à une répétition depuis la chambre d’hôtel des garçons…! Nous étions tous réunis ensemble, dans la chambre, pour un vidéo-chat très actif avec des gens de partout dans le monde, à des heures un peu folles pour certaines personnes. Beaucoup d’entre vous nous ont dits qu’ils avaient été régénérés et inspirés par la musique qui a été jouée, mais surtout par ce qu’a partagé Alex entre les chansons. Mais laissez-moi vous dire à quel point nous avons été inspirés par vous. S’ouvrir, lâcher prise, être soi-même, être libre. Vous êtes vraiment très inspirants pour nous. Et une fois les caméras coupées, nous avons continué de parler de vous. Pendant 3 heures. Sans arrêt. Et ensuite nous sommes allés nous coucher. Pas parce que nous le voulions mais parce qu’il le fallait. Nous partions tôt le lendemain matin.
Au programme aujourd’hui il y avait l’université de Loughborough, ensuite celle de Leicester, et puis l’université de Warwick. Et comme si 3 concerts acoustiques n’étaient pas suffisants, nous avions aussi une entrevue radio et une performance live toutes deux prévues juste après. Alors nous savons que la journée va être très chargée, et que chaque arrêt que nous allons faire à chaque université devra être très bref. Si on devait être en retard même un tout petit peu sur l’emploi du temps, nous serions en retard pour le reste de la journée… Nous avons appris par expérience il y a 2 jours avec Essex ! C’est un peu plus stressant de le voir de cette façon, et une pression supplémentaire, mais c’est quelque chose que nous devons nous rappeler tout le temps, surtout les jours avec un programme comme celui-là ! Nous sommes arrivés à la première université en avance, assez pour que nous puissions nous préparer sans stresser. En voyant tout le monde porter des t-shirts, des pantalons de survêtements et des sweats à capuche, ça ne nous a pas pris longtemps avant de réaliser que cette université était reconnue pour son programme de sport ! Le café où nous jouions était un grand espace ouvert, tout de blanc coloré. Et même si l’atmosphère de l’endroit en lui-même était un peu froid, la lumière abondait – parce que oui, il y avait beaucoup de soleil ce jour-là ! Et ce soleil était la parfaite représentation de comment les gens ont accueilli la musique alors que nous jouions. C’était comme si tout le monde avait arrêté ce qu’il faisait pour écouter ce qui se passait. C’est aussi là que nous avons rencontré notre fan auto-proclamé buveur de lait, qui n’avait jamais entendu parler du groupe avant les Coffee House Sessions, mais qui passait par là, et n’a pas pu s’empêcher de s’arrêter et de profiter de ce moment avec nous. Nous avons aussi rencontré un révolutionnaire incroyable, impliqué avec Amnesty International. A suivi une entrevue avec la station TV de l’université.
Et ensuite nous sommes partis en direction de l’université de Leicester. Nous avons entendu dire par un ami que Leicester est la première ville en Angleterre où les gens qui ne sont pas anglais d’origine sont devenus une majorité. Et en conduisant dans ses rues, nous avons pu remarquer à quel point la ville était multiculturelle. Les gens dans la rue, les différents immeubles et les magasins qui l’occupent… C’était comme si nous pouvions sentir les odeurs flotter partout dans la ville… Nous sommes arrivés à l’université de Leicester, nous avons tout installé très vite comme rien n’était prêt quand nous sommes arrivés (si ce n’est le gros éléphant rose qui se tenait juste à droite de là où nous jouions – nous n’avons jamais su s’il avait été mis là en l’honneur de Sef par contre !), et ensuite nous avons commencé à jouer. Et les gens étaient vraiment dedans ! Aussitôt que la musique a commencé, on pouvait sentir que toute l’ambiance de l’endroit avait changé. Et ce sentiment a vite été attesté à la vue de tous les tweets / mentions / retweets et hashtags qui sont passés ! C’était dément !
Ensuite très vite, nous sommes partis et nous nous sommes dirigés vers l’université de Warwick. Mais les travaux sur la route nous ont ralentis, et nous sommes arrivés là avec un peu de retard. Mais tout était prêt pour nous, alors nous étions prêts en quelques minutes seulement. Nous sommes montés sur scène et le concert a commencé. Et encore une fois, les réactions nous ont laissés sans voix ! Le groupe jouait contre une vitre en verre, et nous étions bénis d’être là juste à temps pour le coucher du soleil, ce qui a ajouté de la magie, l’impression d’être dans un film, à la session acoustique ! Une autre entrevue a suivi, et ensuite nous sommes allés à la station HillzFM, pas loin de là.
D’autres travaux sur la route nous ont forcés à prendre des détours. Et c’est une chose que nous avons appris à propos des panneaux routiers de signalisation en Angleterre. Ils n’annoncent JAMAIS les routes bloquées à venir. JAMAIS. Pas plus qu’ils n’indiquent quel chemin nous devons prendre pour le contourner. Alors tu es un peu livré à toi-même, te demandant où ça va bien te mener… Nous pouvons nous plaindre des réparations sur les routes de Montréal, mais au moins, ils nous préviennent avant et ils nous disent quel chemin prendre – même si ce n’est pas un fait absolu comme ces indications ne sont pas toujours bonnes…
Nous avons été accueillis par une vraie femme, habillée très à la mode, et avec la main tatouée. Elle nous a guidés dans les studios, à l’étage, où la musique reggae flottait partout, avec les Djs vêtus en conséquence. Des gens extraordinaires, accueillant chaleureusement le groupe et la grande équipe qui les accompagnait. Nous avions 30 minutes d’entrevue, de 6h à 6h30, un créneau horaire en plein milieu d’une émission reggae qui avait déjà commencé quand nous sommes arrivés là. La musique était différente c’est clair… Mais même là, les gens travaillant à la station ont tellement aimé la musique qu’ils nous voulaient absolument à l’émission alors que nous étions dans le coin. Il n’y avait pas d’autre choix possible, nous devions être dans cette radio, et l’émission qui avait lieu n’était pas très importante. Ils voulaient rencontrer le groupe, parler avec eux, et les présenter à leurs auditeurs. Et c’est exactement ce qui s’est passé… Le groupe a joué 3 chansons live (Kerosene, Where Did We Lose Each Other et City on Fire), tout en parlant des valeurs communautaires que nous avons, l’ethos DIY, les différents endroits où nous avons voyagé jusqu’à maintenant, l’esprit qui nourrit la musique et les paroles, et les projets à venir. L’entrevue et la performance live ont duré environ 40 minutes, jusqu’à ce que le DJ revienne en studio pour dire à l’intervieweuse que son temps était dépassé depuis longtemps et qu’elle lui volait son temps d’émission ! Enfin, c’était jusqu’à ce qu’il ferme la porte du studio derrière lui et sente ce qui était en train de se passer… Et qu’il réalise qu’il n’y avait pas une personne dans le studio avec sa guitare mais bien 3 d’entre eux qui jouaient et chantaient, et 8 autres personnes, pour un total de 11 personnes dans le studio… “Vous êtes vraiment unis… Une famille. Un seul amour. Vous ne faites qu’un, unis tous ensemble”. Et ensuite nous avons commencé à parler avec lui, à propos de la signification du nom du groupe, à quel point les peurs et les doutes sont nos plus grands ennemis, et que derrière toutes nos différences, nous sommes tous les mêmes. Et c’est là qu’il nous a demandé de jouer une autre chanson. Il en voulait plus. Il voulait que l’émission continue, même s’il n’en était plus le DJ. Ça n’avait plus d’importance. Parce que ce moment précis était déjà devenu éternel, et c’était aussi vrai et honnête que ça. Nous avons ensuite roulé jusqu’à Bristol en écoutant cette radio… Ou du moins aussi longtemps que la couverture de diffusion nous permit de le faire !
Notre premier concert se passe à Bath. Je crois que nous étions tous curieux de voir à quoi ressemblait cette ville, tous intrigués par son nom. Je veux dire, enfin, qui ne le serait pas ?! Nous sommes partis alors que le soleil brillait au-dessus de nos têtes. Définitivement, c’est un très bon point déjà pour cette région de l’Angleterre ! Et ensuite, alors que nous étions en route vers l’université de Bath, nous étions sans voix. Mais vraiment bouche bée. Les vallées, les paysages, la verdure des champs interminables contre le bleu du ciel où d’énormes nuages gris se tenaient…C’était simplement trop beau pour être vrai. Et ensuite nous sommes rentrés dans la ville elle-même. Complètement différente de la nature que nous venions de voir, c’était juste époustouflant. Des vieux bâtiments élégants avec des portes en bois énormes et des clôtures en fer artisanales autour des parcs… Nous sommes tous tombés amoureux de la ville au premier coup d’oeil. Et c’était avant que nous rencontrions son coeur, ses gens. Nous sommes encore plus tombés sous son charme quand nous sommes entrés dans l’université et que nous avons rencontré les gens qui étudiaient ou qui travaillaient là.
Et ce fut un moment magique alors que nous jouions. Personne ne voulait que le concert ne se termine. Mais nous devions quitter la ville de Bath, qui nous a tous surpris par son apparence et aussi son style. Ensuite nous sommes allés à l’université de West England, située à Bristol.
Bath est une ville magnifique c’est sûr, mais le trafic qui remplit ses rues est tout de même très dense… Mais nous sommes arrivés juste à temps à l’université, branchant tout et commençant à jouer alors que le Canada était en compétition contre l’Angleterre dans un match de curling – pour lequel nous avons remporté l’or ! Une atmosphère spéciale pour un groupe canadien jouant à Bristol… Et malgré le fait qu’il n’ait pas eu la médaille d’or, les gens à l’université ont complètement halluciné suite au moment que nous avons partagé ensemble ! Juste après que le concert soit terminé, alors que nous étions pressés, nous avons appris que nous avions une entrevue radio aussi ! Alors nous sommes allés à l’étage, nous avons rencontré le journaliste (qui était un fan du groupe depuis 2008), et nous avons passé un moment incroyable, parlant des différentes inspirations pour le groupe quand on en est venu à parler des paroles et de la musique, de la foi et de l’espoir, et des prochains projets du groupe ! Nous avons dit au revoir alors que l’intervieweur et le cameraman nous disaient que nous les reverrons dans pas trop longtemps, comme nous allons tourner et jouer à Bristol.
Nous sommes partis pour une entrevue radio à la station Bradley Stoke FM. Fatigué et épuisé, Alex se sentait malade et commençait à sérieusement perdre sa voix. Mais après qu’il ait entendu l’histoire de la station et comment les gens l’ont construite en partant de rien sur une longue période de temps, trouvant peu à peu l’équipement ici et là, pour faire de ce rêve une réalité, un endroit où ils pourraient partager la musique qu’ils aiment et sa signification pour eux, rendant à la communauté d’une façon très spéciale, en leur donnant aussi un endroit pour s’exprimer à travers la musique.
Nous sommes revenus à l’hôtel et nous avons écouté en ligne le SFGLive (camp d’entraînement des Giants de San Francisco), en direct de Scottsdale, où les Giants de San Francisco avaient une pratique à la batte ! Et c’est comme ça que nous avons terminé la première semaine des Coffee House Sessions… Vous pensez peut-être que c’est parce que nous voulons nous reposer ce week-end… Mais la vérité est que nous avons reçu tellement de propositions pour faire des trucs ce week-end que nous sommes juste impatients de voir chaque moment se dérouler devant nos yeux !
– Stéphanie
Mots-clefs : Acoustic, Concert