L'Homme et la mer

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
– Charles Baudelaire (L’Homme et la mer)

Alex explique comment ce poème l’a inspiré durant la création de “Between Illness and Migration” à la page 86 du livre « A Story About Between Illness and Migration ». En voici un extrait :

“ […] Ce mouvement simple et répétitif me rappelait en quelque sorte le poème “L’Homme et la mer” et Baudelaire, et ma partie préférée qui dit : “Homme libre, toujours tu chériras la mer !” J’ai toujours été fasciné par la nature même de la mer, de l’océan, de sa grâce rédemptrice et de son pouvoir implacable, de sa liberté de mouvement. Je me suis presque noyé dans un lac étant enfant. C’est peut-être jusque là que ma fascination remonte. C’est paradoxal puisque je suis vraiment le produit d’une grande ville. J’ai grandi dans ce qui paraît être des tours à appartement sans âme, mais qui pour moi reflétaient toutefois la même identité que l’océan… Où peut-on se noyer ? Où peut-on suffoquer ? Où peut-on s’abandonner à s’étouffer ? Pour moi, il y a toujours eu un parallèle intéressant entre les 2 éléments. Et les idées de Baudelaire étaient une parfaite catharsis à l’étincelle initiale de la chanson.”

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